Coordinatrice. partage avec ses clients leurs préoccupations, mais également la joie d’attendre leur bébé.

Articles, Nouveautés 20. novembre, 2019

Elle est souvent la première personne avec laquelle communiquent les femmes qui sont intéressées par la procréation assistée, ainsi que celles qui souhaitent faire un don de leurs ovocytes ou même devenir mères de substitution. Elle accompagne les femmes et les couples à travers tout le processus, souvent assez complexe. Elle leur sert de conseillère, les écoute attentivement et, en fin de compte, souvent c’est elle avec qui les couples partagent la joie de la grossesse et du bébé tant souhaité. Voici le rôle d’une coordinatrice à notre clinique. 

Après la première consultation avec un médecin, chaque cliente est prise en charge par une coordinatrice spécialisée, qu’il s’agisse d’une femme qui voudrait un bébé et cela ne fonctionne pas pour une raison quelconque par voie naturelle, ou bien de celle qui a décidé de faire un don d’ovocytes à un couple infertile. Petra Kleckerová est l’une des dix coordinatrices de notre clinique. Bien que cette profession ne nécessite pas véritablement une formation médicale, Petra a un diplôme de sage-femme. « Le fait d’avoir une expérience dans le secteur médical est d’après moi un avantage pour mon travail. Même si l’état de santé de la patiente ou du couple est toujours traité avec un médecin, je sais de quoi il s’agit et, sur cette base, je sais quelle attitude prendre avec nos patients, », se confie-t-elle.

Petra Kleckerová s’occupe au sein de notre établissement de la communication avec les donneuses. Dès que les femmes apprennent qu’il existe une possibilité de faire un don d’ovocytes, par exemple de la publicité, un bon nombre d’entre elles s’adresse à notre clinique pour manifester leur intérêt à devenir donneuse. Cependant, le don d’ovocytes ne convient pas à tout le monde. « Mon rôle est de coordonner tout ce processus. En premier lieu, nous donnons aux femmes intéressées à devenir donneuse un questionnaire simple à remplir. Pour la plupart d’entre elles, nous pourrons voir déjà sur la base de ce questionnaire si elles peuvent devenir donneuse ou non. Le facteur décisif est par exemple l’état de santé de la patiente, ses antécédents familiaux ou son âge, » explique-t-elle.

Bien évidemment, nous ne pouvons pas évaluer la bonne santé seulement selon ce que nous voyons à première vue. Un diagnostic de charge génétique sans symptômes visibles peut parfois vraiment surprendre son porteur. Par conséquent, l’étape suivante est justement le test génétique. « À la Clinique Repromeda, nous utilisons un test spécialement développé, appelé PANDA, ce qui est une abréviation pour Panneau d’analyses diagnostiques. Cela nous permet d’étudier des centaines de mutations et de variantes de l’ADN responsables des maladies génétiques les plus courantes, telles que la fibrose kystique ou la surdité, ou ayant un effet significatif sur la fertilité », a décrit la coordinatrice en ajoutant : « Ce test nous montrera si une femme qui souhaitant donner des ovocytes est en bonne santé ou si elle est porteuse d’un gène susceptible de provoquer une maladie chez le bébé. »

Si le test démontre qu’un tel gène est présent chez la donneuse, le don d’ovocytes n’aura pas lieu. « Un avantage incontestable est sans doute que, quelle que soit la raison de refus de la donneuse, notre médecin l’informera dans tous les cas pourquoi elle ne peut pas devenir donneuse d’ovocytes. Toute femme intéressée par le don obtiendra ainsi des informations précieuses sur sa santé générale et en matière de procréation telles que son bilan hormonal, sa réserve d’ovocytes ou par exemple les maladies sexuellement transmissibles », ajoute Petra Kleckerová.

De telles constatations ne sont pas toujours agréables et les tests ainsi que le déroulement du don d’ovocytes ou de la procréation assistée sont souvent très difficiles pour un grand nombre de femmes sur le plan psychique. Il n’est donc pas étonnant que beaucoup d’entre elles voient leur coordinatrice, qui est à leur disposition durant toute la procédure, comme une personne qui les comprend et à laquelle elles peuvent se confier. Cependant, il ne s’agit pas toujours des affaires inquiétantes et désagréables, les coordinatrices vivent avec leurs clients également des moments de joie. « Nous disons au revoir aux futures mères lorsque le médecin confirme la présence des bruits cardiaques. Cela se produit à peu près la huitième semaine de grossesse. Cependant, certaines femmes restent en contact avec nous pendant et après la grossesse, et souvent, elles nous envoient des photos », explique la coordinatrice.

« Sous l’appellation de coordinatrice, beaucoup de gens n’arrivent pas à imaginer le contenu de ce poste. Pour nous, il s’agit d’une notion très concrète. Derrière elle, nous voyons une personne polyvalente dotée d’excellentes compétences en communication, organisation et affaires. Une personne de confiance, loyale et discrète. Il est très important d’avoir une bonne présentation, car le psychisme des femmes passant par le processus de procréation assistée ainsi que du don d’ovocytes peut être très fragilisé, et les couples doivent être sûrs qu’ils peuvent pleinement faire confiance à nos coordinatrices pour pouvoir tout leur dire », explique la directrice de la clinique Repromeda Kateřina Veselá.